Figure emblématique de l’art optique tel qu’il s’est constitué à la fin des années 50 à partir des phénomènes de vibrations chromatiques et de la repetition de figures géométriques, Jésús Rafaël Soto est originaire du Vénézuéla.
Venu à Paris en 1950, il a participé à de nombreuses manifestations autour du mouvement réel ou virtuel dont l’importante exposition « Le Mouvement » en 1955. Très vite, il s’intéresse à des problèmes d’espaces et réalise des structures réagissant aux déplacements du spectateur. Les Vibrations Immatérielles, les Pénétrables, les Environnements Cinétiques par leurs dimensions spectaculaires produisent des effets optiques surprenants en donnant des preuves évidentes de la relativité de la vision.
Le film de Catherine Zins est bâti autour d’un entretien qu’a conduit Daniel Abadie dans l’atelier de l’artiste ainsi que dans l’espace du musée qui lui est consacré au Vénézuéla.
BONUS
Un livret consacré aux œuvres monumentales de Soto, texte de Vanessa Grossman.