Catalogue Longs métrages : Comédie dramatique

1963, La Beatlemania déferle sur l’Europe et gagne la jeunesse danoise. Bjorn suit les modes et s’en donne à coeur-joie comme batteur d’un petit groupe de rock. Solaire, il est l’opposé de son ami Erik, timide et réservé, qui vit coincé entre une mère dépressive et un père tyrannique.
Erik rêve de la blonde Kirsten, Bjorn tombe éperdument amoureux d’Anna... Les deux amis vont devoir affronter leurs émotions. Se perdre. Et admettre, dans leurs vies, la place de l’espoir et de la loyauté.

Un jour, l’existence du petit Moktar est bouleversée : alors qu’il n’a jamais quitté l’Afrique, il doit rejoindre son père émigré en France, et abandonner son village, ses amis et son grand-père. Séparé de ce dernier, Moktar n’arrive pas s’adapter : un malaise s’empare de lui, il est hanté par une hyène, animal qui annonce la mort. Mais grâce à Paulo, sorte de marabout blanc, Moktar va apprendre à maitriser ses peurs.

Une famille villageoise fait le choix difficile de quitter ses terres arides pour partir à la conquête d’endroits où il fait meilleur vivre. Cette quête est jalonnée de sentiments qu’ils avaient oubliés et de malheurs plus ou moins terribles. Et malgré tout, la famille arrive à se recomposer et à revivre.

Dans le Londres des années 70, nous assistons à la construction médiatique d'une pop-star (rôle tenu par le chanteur britannique Paul Jones), le réalisateur Peter Watkins mettant en avant l'hystérie religieuse qui se noue entre le jeune homme et son public, et l'instrumentalisation de sa figure par les autorités politiques, audiovisuelles et ecclésiastiques, afin d'atténuer toute possibilité de révolte des jeunes.

Mamie et Shiku, deux jeunes Africaines. Presque adultes. L’une a 17 ans, l’autre 13. Ces deux réfugiées mineures, arrivées en Angleterre pour trouver une vie meilleure, se lient d’amitié. Mais bientôt, les déboires administratifs et policiers vont les séparer . Mamie devient clandestine tandis que la famille d’accueil de Shiku en fait une bonne à tout faire. Le film raconte alors comment le courage de Mamie leur permettra peut-être d’avoir un avenir...

Binta, une jeune fille délurée, quitte la maison de son oncle où elle est considérée comme bonne à tout faire. En route, elle fait la connaissance d’un homme d’une cinquantaine d’années qui s’éprend d’elle et lui propose, sur le champ, le mariage...

Le chef des Tziganes, Patchivalo, traverse un futur mis en danger par la cupidité des hommes. Il est l’un des derniers survivants du peuple tzigane. Sur son dos, il porte un théâtre de marionnettes magiques qui contient tous ses souvenirs.
Tchiken (la Mort chez les gitans) le guette. Il se met en travers de sa route et exige que Patchivalo le nourrisse de ses souvenirs.

Armés d’un bouquet et d’un large sourire, quatre élèves de Terminales sonnent chez Alice Nabat, leur proviseur. Ils viennent souhaiter « bon anniversaire » à cette femme qui vit avec sa mère, pour l’heure hospitalisée.

Après le décès de sa femme, Wiktor, un ambassadeur polonais en poste en , fait le point sur sa vie, aussi bien sur le plan sentimental que sur celui de ses idéaux politiques.

Une œuvre magistrale, âpre, généreuse et vibrante tout à la fois. Palme d'Or au Festival de Cannes 2005.